Daisy Jones and the Six – Taylor Jenkins Reid

Hello ! J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui on se retrouve pour parler de Daisy Jones and the Six de Taylor Jenkins Reid publié en poche chez les éditions 10 x 18.

Résumé :

Daisy Jones & The Six… Le groupe de rock le plus mythique de tous les temps. Leurs concerts remplissaient les stades aux quatre coins de la planète et ils ont enflammé les nuits de toute une génération. De leurs débuts dans les bars miteux d’un Sunset Strip écrasé de soleil californien à la gloire, leur histoire est celle d’une ascension fulgurante. De l’euphorie qui vient avec le succès, des excitants qu’on prend pour entretenir la magie et des calmants qu’on avale pour essayer de dormir. C’est l’histoire du rock n roll. C’est aussi celle de Daisy Jones, l’icône ultime.

Mais le 12 juillet 1979, après le plus mémorable des concerts, le groupe a éclaté. Personne n’a jamais su pourquoi… Jusqu’à aujourd’hui. Musiciens, fans, managers, amants, gardiens d’immeubles… Ils ont tous été les témoins de cette histoire… Mais quarante ans plus tard, chacun a sa propre version de la vérité.

Mon avis :

Je sais, j’ai raté le train pour ce livre. Je sais, tout le monde l’a déjà lu. Je sais, tout le monde l’a déjà adoré. Je sais. Sauf qu’il fait partie de ces livres qui ne me tentaient pas trop, malgré leur popularité. Mais j’avais déjà lu (et adoré) Les sept maris d’Evelyn Hugo et j’avoue que le nouveau roman de TJR me faisait de l’œil si bien qu’il a fini dans ma PAL. Puis, j’ai vu que Daisy Jones and the Six allait être adapté en série. Alors je me suis décidée à le lire. J’ai lu les deux premiers chapitres de manière assez désinvolte. J’ai lu tout le reste d’une traite, sans pouvoir m’arrêter. J’étais alors en vacances avec ma famille et j’étais tellement à fond que je trimballais ma liseuse partout, dans les visites, les randonnées pour pouvoir lire au moment du pique-nique.

Ce livre est superbe. J’avais écrit cette chronique dans ma tête un soir où je n’arrivais pas à dormir et je peux vous assurer qu’elle me semblait excellente. Evidemment, je ne m’en souviens plus et je ne sais pas trop par quoi commencer… Le talent de l’autrice ? Les personnages qui m’ont volé mon cœur ? Le format original ? Cette trame incroyable, si prenante ? Ça s’annonce très brouillon cette histoire.

Bon, on va commencer par l’autrice. Taylor Jenkins Reid a ce je-ne-sais-quoi qui fait que nous sommes directement pris dans son histoire, aux côtés de ses personnages et qu’on a envie de lire, lire, lire et lire. C’est vraiment incroyable et on le retrouve dans ce livre comme jamais. Sans parler du fait qu’elle ait mené sa trame avec brio, il n’y pas un moment où je me suis ennuyée. D’un côté, oui, on ressort de cette lecture à bout de souffle, mais il y a tout de même des moments dans ce livre où cela est plus posé. J’ai du mal à m’exprimer, je vous l’accorde, mais disons qu’elle a su alterner les moments plus « forts » à aux plus « bas ». Et puis le tout est saupoudré de retournements de situations, de révélations. C’est un livre qu’on imagine sans problème, que ce soient les scènes qu’on se représente en tête comme les voix des personnages. D’ailleurs, j’aurais voulu l’écouter en livre audio parce qu’il est apparemment incroyable.

Le format participe à l’effet Page-Turner du livre. En effet, c’est créé sous la forme d’interviews de beaucoup de personnages, certains plus importants que d’autres. C’est vrai qu’au début on peut se sentir perdu.e, il y a beaucoup de voix différentes, mais plus on avance plus les personnages importants se démarquent et l’on se perd dans leur récit. Ce format d’interview ajoute un côté très dynamique, car c’est ainsi basé sur le discours. Aussi, cela permet d’avoir des points de vue différents sur certains passages, ce que j’ai trouvé très intéressant, on a ainsi plusieurs perspectives sur beaucoup d’évènements et on comprend un grand nombre de choses.

C’est un livre qui brise le cœur de nombreuses fois et c’est le principal ressenti que j’ai eu quand je l’ai fini, mais en écrivant cette chronique, je me suis rappelé le nombre de fois où j’ai souris parce que l’autrice nous offre des moments très émouvants et heureux, mais aussi d’autre fois où j’ai ris, notamment à des répliques de personnages. C’est vraiment cela que j’ai aimé dans Daisy Jones & The Six, car, certes, il aborde des thématiques très dures telles que l’addiction, mais il offre aussi une vision très optimiste, beaucoup d’espoir et le roman ne se résume pas qu’aux moments difficiles.

Dans ce roman, Taylor Jenkins Reid fait une ode à la musique, au rock’n’roll. Elle décrit tellement bien les sensations, la musique, cette transe poétique et musicale, qu’il ne me manquait plus que l’air sur les musiques que j’aurais beaucoup voulu entendre. Les paroles des chansons sont tout aussi magnifiques les unes que les autres, très poétiques. J’ai eu l’impression que ce livre me faisait autant vibrer, comme la musique pour les personnages, que me détruire, comme la drogue pour eux.

Les personnages. Je ne pourrais pas parler de tous, ils sont trop nombreux. Mais je vais vous dire un petit mot pour chacun, en laissant Daisy et Billy d’un côté parce qu’eux sont trop complexes pour un seul mot. Camilla, une femme forte, elle m’a vraiment impressionnée pour tout l’espoir en elle, sa confiance. Karen, je l’ai adorée, elle est en décalage sur son temps, elle sait ce qu’elle veut, elle est talentueuse. Graham, mon favori, toujours fidèle, un cœur d’or, il est dévoué pour ceux qu’il aime. Eddie, j’avais d’un côté envie de le frapper, d’un autre je l’adorais.

Daisy. Billy. Les mêmes, des âmes sœurs, deux copies que je n’ai pas trouvées si conformes que cela. Leur musique, leur talent, leur aspect presque divin. Je ne saurais vous dire si je les ai aimés ou détestés. L’autrice joue avec cela pendant tout le livre, un moment on les adore, on a envie de les aider, ces êtres torturés, à un autre on a envie de hurler notre rage contre eux. Mais c’est ce qui fait leur beauté, leurs défauts autant que leurs qualités.

Pour finir, un coup de cœur pour ma part, je suis littéralement tombée amoureuse de cette histoire, de ce chef d’œuvre, des personnages, de la plume envoûtante de l’autrice, du format du roman, de cette musique, de ces musiques. Comment dire qu’il a autant brisé mon cœur, que fait sourire mes lèvres ? Bon ok, j’avoue qu’il m’a beaucoup plus brisé le cœur qu’autre chose. Mais cette ode à la musique ? Aux âmes brisées ? J’aurais tellement voulu entendre réellement les chansons. Lisez le merci.

L’avez-vous lu ? Voulez-vous le lire ? Qu’en avez-vous pensé ? Connaissez-vous l’autrice ?

Bonne lecture,

Léa

Publicité